Troisième trimestre de grossesse
(oui, oui, c'est bien mon bidon)
Je ne comprends pas les femmes qui sont en extase pendant les 9 mois que durent la grossesse.
Comprennez-moi bien. Je suis ravie d'être enceinte. Je suis fière de mon gros bidon, heureuse de ce qu'il représente et de ce qu'il y a à l'intérieur.
Je ne vais pas non plus me plaindre, on peut dire que, dans l'ensemble, j'ai plutôt eu une bonne et belle grossesse. Pas de nausées, pas trop de "maux" liés à la grossesse.
Mais quand même, faut avouer que même si y'a de bons côtés dans une grossesse (ah, le futur papa qui est émerveillé à chaque fois qu'il sent sa fille bouger...), y'a aussi pas mal de choses qui rendent la grossesse (enfin, soyons honnêtes... le troisième trimestre) relativement difficile.
Je ne parle pas des différents rendez-vous médicaux, qui, même s'ils sont contreignants sont nécessaires pour vérifier que tout va bien, et pour me rassurer. Oui, et puis, quand même, entendre le coeur de bébé, ça n'a pas de prix.
Néanmoins, sans aborder mes petits problèmes médicaux, il faut tenir compte du fait que je suis tout le temps fatiguée. Bébé fait sa vie tranquillement, de jour comme de nuit, sans se demander pourquoi je ne bouge pas. Oui, bébé, je dors. Enfin, du moins, j'essaye. J'ai énormément de mal à trouver une position satisfaisante pour dormir, et quand j'y arrive, mademoiselle décide que c'est l'heure de la gym. Et puis, il y a les fameuses remontées gastriques. Ah oui, ça, j'ai pas eu droit aux nausées, mais les remontées, c'est bien sympa aussi. Se réveiller à 3h du matin, avec un super goût dans la bouche, la trachée en feu, génial. Je recommande. Et, évidemment, je n'oublierais pas de spécifier l'envie d'aller faire pipi environ toutes les 3 heures.
Bref, rien que pour ça, j'ai du mal à comprendre les nanas qui adorent être enceintes. J'adore mon bébé, et j'ai hâte de le voir. Je ne dis pas que je n'aurai pas de baby blues (rien que de ne pas avoir ma mère à porter de téléphone, au moment où je panique, j'ai déjà le blues), mais j'ai quand même ultra hâte que cette grossesse se termine.
Même si, je vous l'avoue, en ce moment, je ne suis pas en train de stresser pour l'accouchement, mais plutôt pour l'après. L'épisiotomie éventuelle, l'allaitement, savoir gérer la fatigue, savoir comprendre bébé, savoir continuer à être une femme et une épouse... tout ça me turlupine beaucoup...